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Dimanche 28 12 08

Publié le par Francois-Bhavsar









Le matin, méditation aquarellée et recroquevillée - gla, gla - on ne sort pas quand y fait c'temps-là.



Forêt de sénart  21X30 28 12 08


Les effets bizarres sont dus au gel : couleur, papier, pinceau glaçaient, et, coup de godet, pas le bol (et vice-versa) .




Puis direction Le Vésinet pour les Noëls à répépépétition :







Pour du direct à l'encre de chine, Tristan-le-patelin et Hubert-le-bouddha jettent du pâté.


Noël 2008 Encre  21X30  28 12 08








Bon, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai des pigeons à rouler.
Salut les roucouleurrrrs.



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Samedi 27 12 08 "...Nombreux et bien divers sont les penchants, les procédés et les oeuvres des peintres..."

Publié le par Francois-Bhavsar






Donatien et Le Caravage


"Nombreux et bien divers sont les penchants, les procédés et les oeuvres des peintres. Certes, ceux-là ont le mieux réussi qui ont suivi la voie normale que leur traçait leur tempérament..."

                                                                                                     Karen Van Mander  La vie des peintres 
1604







 Le matin, course-à-pied avec Sakkapuce.




Fréquents, les passages de chevreuils et autres bestioles, provoquent
chez le Sakkapuce des accélérations déroutantes.
C'est un moindre mal : les premières sorties je me retrouvais cul-par-dessus-tête dans des fosses pleines d'eau.




Puis petite partie d'atelier-jardin :






Et voici les toiles que j'ai offert :



- une petite marine peinte au cul (encore) de la voiture :



Anse de Penfoulic  huile sur toile 41x27  vers 2004



Autoportrait en Bretagne





- une marine à Saint Cast :




Hivernage  huile sur toile  58x76   vers 2004




- et une paire de serre-livres :




Les écureuils    Huile sur toile   vers 2002


Eh ouais, quand, en fin d'année, le peintre est fauché
ce sont les proches qui sont contents.














Puis dans la foulée d'hier ,
où j'avais exhumé une idée de portrait datant de 2004,
inspirée du Caravage, ben, j'ai attaqué.
Donatien a pris des airs de martyrs
mais a  posé ;
peu mais bien.




Je peins sur un ancien tableau, une marine que je n'aimais pas.




Détail du portrait de Donatien





Donatien    huile sur toile  81X54   en cours




Ah, j'tombe sur ce Caravage :



attendez-vous bientôt à ça :




Bon, c'est pas que je m'emmerde mais faut que j'y aille.
Salut les p'tits futés.


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Vendredi 26 12 08

Publié le par Francois-Bhavsar




            









Aujourd'hui c'est
 l'atelier au jardin :





"Aoh, plus tard le ballon, le chien."


,sauf que je cloue, scie, marteaute, mais ne peins pas :

je bichonne mes double-châssis pour mes arbres de la Forêt de Sénart,  
en vue de l'expo d'Yerres en mars.







Je mets au point le pied qui permettra aux double-châssis de tenir debout dans l'expo :








Bon, ça marche (ouf),
un petit arrondi pour l'esthétique,
un coup de peinture blanche
et y'a plus qu'à.






Je tend les toiles des "trois sapins" et des "chênes en hiver"
sur les châssis
et  fabrique un troisième double-châssis. 









Bon, ben, faut continuer mon gars,
plus que  7 toiles du même acabit à peindre,
fastoche.
(pfuuuu).





Quelques croquis du projet d'Yerres :



















Bon, c'est pas que je m'emmerde mais faut que j'aille éponger l'atelier.
Salut les bouseux.


Ah, j'ai démonté ce tableau pour récupérer le châssis :





Portrait de Donatien  Huile sur toile  130x86  Vers 2003



C'est un essai partiellement réussi de combiner une étude de tête et une nature morte comme par exemple ce tableau de Caravage :


Fichier:Fanciullo con canestro di frutta (Caravaggio).jpg


Bon, j'ai un peu de boulot mais je désespère pas.

La preuve : ces dessins et photos d'y'a quelques années déjà ; 
merde,
 faudrait que je me remette à cette idée
inspirée du C.




 Donatien  crayons sur papier   21X30   oct 2004


Quatre  après, c'est toujours pas fait,
 faudrait voir à bosser un peu.
Tiens, ben si l' animal veux bien poser,
j'relancerai bien c't'affaire.


A+





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Noël 25 12 08

Publié le par Francois-Bhavsar

 









Bon, c'est pas que, etc.
Bon Noël !

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Mardi, mercredi 23, 24 12 08 "...Montrait du doigt de loin chaque arbre, chaque fleur ..."

Publié le par Francois-Bhavsar














Mardi




matin :








A quatre pattes dans les bois,
je peins tel le sanglier,
rien ne m'arrête, ni la pluie, ni le froid.

Bon, y'aura séance piscine ce soir pour le dos du cochon.








 



"...Montrait du doigt de loin chaque arbre, chaque fleur ;
Voulait s'en approcher, les toucher, reconnaître
S'ils ne frémiraient pas sous l'oeil qui les vit naître,
Voir de combien de mains avaient grandi leurs troncs,
(...)En froisser une feuille, en cueillir une branche ..."
 
Alphonse de Lamartine Jocelyn 1836



APRES :

Chêne en hiver, Sénart  Acrylique sur toile 160X67   2008

AVANT :





L'après-midi j'avance mon verre de framboises.




Là, il me reste le pied du verre à peaufiner.



Pis, piscine avec Bruno.



Mercredi

 
Non seulement les babioles pour les enfants s'achètent hors de prix,
mais en plus faut aller les changer :
du coup je finis au Louvre après les galopades dans le métro.




Vu dans le métro,
carnet de croquis tout neuf et crayon tout neuf itou derrière l'oreille ,
j'espérais bien voir l'artiste se mettre à l'oeuvre, mais, pschit,
que d'la gueule.





Donc au Louvre :




   Devant Les Pèlerins d'Emmaüs   Encre   24 12 08













Non, je ne dessine pas que les filles.
Les gens de robe aussi.
 



Autoportrait au Louvre   Encre de chine  21X30   24 11 08









Devant Rubens  Encre  24 12 08



Bon, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai une grotte à nettoyer.
Salut les nouveaux-nés.

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Lundi 22 12 08 "Rien n'est plus naturel que de voir les artistes possédés de l'envie secrète de surpasser leurs confrères..."

Publié le par Francois-Bhavsar


















 Le matin, ma contemplation aquarellée habituelle dans un trou d'eau :






Petit atelier portatif,
c'est là tout l'intérêt de la boite d'aquarelle.






Forêt de Sénart  30X21       22 12 08




"Rien n'est plus naturel que de voir les artistes possédés de l'envie secrète de surpasser leurs confrères. S'il n'en était pas ainsi, paralysés par la crainte, ils perdraient ce stimulant à mieux faire, l'ambition, en un mot, qui décide le plus souvent de la réussite des entreprises.
Mais, d'autre part, il importe que ce sentiment demeure dans des limites rationnelles, qu'il soit tempéré par une juste connaissance de soi-même, sans laquelle, loin d'aider à l'avancement de l'art, il contribuerait à sa décadence et ne procurerait à ceux qui l'exercent que honte et confusion. Tel fut précisément le cas de Josse Van Cleef d'Anvers, un ornement de notre profession..."




Puis, hop, c'est parti :

je bosse ma nouvelle - petite - carte de voeux.

Elle s'inscrit dans la lignée des autres :
bonne humeur et champs de neige.













2007  2008



2009


Quelques croqusons préparatoires :





crayon et feutre  21X30



"...Josse Van Cleef, donc, était un habile maître, peignant la figure d'une remarquable façon (...) Il fit le voyage de la Grande-Bretagne,  dans l'espoir de vendre ses oeuvres au roi par l'intervention de son peintre Moro (...) Mais, en même temps, arrivèrent d'Italie bon nombre detoiles remarquables, notemment du Titien, oeuvres qui plurent beaucoup au roi, (...) de sorte que Moro ne put réussir  à avantager Van Cleef. La vanité de celui-ci l'égara si fort qu'il devint absolument frénétique, prétendant que ses oeuvres l'emportaient sur les autres. Il fit à Moro les plus amers reproches, le traitant de sot orgueilleux, incapable d'apprécier les bons maîtres, ajoutant qu'au lieu de rester en Angleterre il ferait mieux d'aller à Utrecht pour protéger sa femme contre les entreprises des chanoines, et beaucoup d'autres injures; Quand Moro, à son tour, voulu le châtier, il se blottit sous la table ; Moro le jugea à peine digne de sa colère..."







Le soir je commence une nouvelle fauconnerie, et la termine dans la nuit, le lendemain matin  :








Ah, le c'p'taine Achab à la recherche de Moby Bird,
le faucon blanc.





Ben, le voilà :


Faucon pélerin  Gouache et aquarelle  40X40  22-23 12 08


Jolie, la bestiole.


Pour le coin de campagne je me suis inspiré de cette aquarelle en forêt de Sénart :



30X21   1 08 08

, que j'ai sciemment descendu sous le faucon,
pour le rendre plus monumental, voire dominateur,
bref, le rapace quoi.



Cette nuit à pas d'heure :








Bon, dodo car je pars peindre dans la forêt dans 2/3 heures,
pour terminer ceci,
avec apparition de neige probable,
hé, hé, hé, privilège de l'imagination :




 
Chêne de Sénart   Acrylique sur Toile   En cours



Bon, là, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai la piscine à creuser.
Salut les "au-fond-il-est-pas-si-con", mes frères.



"...La raison de Van Cleef s'égara à tel point qu'il en vint à faire des choses invraisemblables. Il passait au vernis, à la térébenthine, ses habits, sa cape et sa barrette, se montrant par les rues tout reluisant ; il peignait ses panneaux sur les deux faces pour que, disait-il, on eût toujours quelque chose à considérer (...) Ses amis, enfin, le recueillirent et le soignèrent..."

Karel Van Mander  Le livre des Peintres  1604


Vie de Joos Van Cleve 
On pense qu'il a peut-être été l'élève de Jan Joest van Kalkar (1460-1519), et il aurait séjourné à Bruges. Il est connu pour ses portraits et ses tableaux religieux. Il n'hésitait pas à recopier des motifs à la mode qui se vendaient bien. Son nom apparaît pour la première fois en 1511 dans le registre de la guilde de saint Luc à Anvers où il est inscrit comme maître. Il en sera d'ailleurs plusieurs fois doyen. Il a plusieurs élèves, parmi lesquels son fils Cornelis, surnommé Sotte Cleef (1520-c.1569). Il a travaillé pour la cour de France.

Œuvre

Ses premières œuvres sont influencées par Hans Memling, Quentin Massys et Gérard David. Il est également proche des maniéristes anversois.
Il a peint des portraits de

Catalogue
  • Alte Pinakothek de Munich, retable de la Dormition de la Vierge'
  • Art Institute of Chicago Le Christ et saint Jean-Baptiste enfant s'embrassant (entre 1520-30)
  • The Detroit Institute of Arts, Adoration des mages
  • Fine Arts Museums of San Francisco, Portrait d'un jeune homme au chapeau noir, La Mort de Lucrèce, Saint François recevant les stigmates, François Ier.
  • Fitzwilliam Museum, Cambridge, Adoration des mages, Vierge à l'enfant
  • Kunsthistorisches Museum, Vienne, Vierge à l'enfant
  • Musée du Louvre, Paris, Adam et Eve (1507), La Vierge et l'Enfant Jésus avec un dominicain (c.1515-18), Salvator mundi (c. 1516-18), retable de la Déploration du Christ(1520-25) la prédelle montre une Dernière cène et la lunette une Stigmatisation de saint François, Portrait d'homme, (1530-40)
  • Metropolitan Museum of Art, Jugement dernier (1520-25), Annonciation(ca. 1525), Crucifixion avec portrait du donateur, retable (c. 1520)
  • The Minneapolis Institute of Arts, Vierge en prière
  • National Gallery of Scotland, Déposition du Christ et portraits des donateurs avec un saint, triptyque (1518)
  • National Gallery of Art, Washington, portraits des époux Vezeleer (c. 1518)


Van Cleve, Éléonore de France

 

 

A+

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Vendredi, samedi, dimanche 19, 20, 21 12 08 « Eugène Delacroix aimait tout, savait tout peindre et savait goûter tous les genres de talents ».

Publié le par Francois-Bhavsar








 « Eugène Delacroix aimait tout, savait tout peindre et savait goûter tous les genres de talents ».

Baudelaire.











Vendredi 19




Bon, c'est pas qu'j'vais torcher le machin, mais y'a du taffe et faut avancer, fiston.


Méditation aquarellée dans un trou d'eau de la forêt,
Dieu que j'aime ces quelques instants.




Forêt de Sénart  21x30  19 12 08



Au chaud je continue la fauconnerie,




Crayon et lavis  65X50

Je m'aperçois que mon cheval est à la longe et non pas harnaché pour être monté.

Merde, c'est vraiment une fauconnerie (hum).



Je reprend ma nature morte des fruits rouges :









Lui rajouterai probablement une tâche blanche sur la droite, genre :



pour équilibrer avec la coupe blanche à gauche,
 et ça amènera en plus un décalage subtil.







samedi 21

Le matin course-à-pied avec le corniaud :









Puis à l'atelier où j'ébauche un petit tableau
reprenant le motif du verre avec les framboises.











J'comprends pas, personne n'aime ma casquette dans la famille.









Le soir, défouloir avec les potes.



Bon, là c'est l'échauffement :




ça y est ça chauffe :










Dimanche 21





VTT culturel sous la houlette vive et intelligente de Fréderic  :



Carte établie par Frédéric (admirez le boulot)

Nous faisons la tournée Delacroix, qui a vécu de l'autre côté de la forêt de Sénart.

 Putain, ma forêt et le peintre de mes 20 ans
dont, étudiant aux Beaux-Arts je copiais les tableaux et lisais le journal,
sans imaginer que, etc, etc.



Encre et lavis  21X30  21 12 08




Chêne d'Antin, enfin ce qu'il en reste (au centre, bon, pour l'observation des branches, on repassera.),
Chêne Prieur remplacé par fiston pré-pubère (à droite),
le vieux tout cacochine a vu Delacroix (à gauche).



... puis le chemin direct de Mainville à Champrosay en passant par le chêne d’Antin. J’ai beaucoup étudié les feuillages des arbres en revenant ...Cette étude des arbres de ma route m’a aidé à remonter le tableau des Tueurs de Lions. »




 « Une délicieuse promenade du matin par le plus beau temps du monde vers Draveil...jusqu’au chêne d’Antin. J’y ai fait deux ou trois croquis pour me rendre compte de la distribution des branches ;[1]» Plus tard « Arrivé au chêne d’Antin. En présence de ce bel arbre si bien proportionné...il paraît d’une grandeur ordinaire. Si je me place sous ses branches... je suis étonné de la grandeur de ses détails : en un mot, je le trouve grand et même effrayant de grandeur.»[2]
Delacroix



[1] Journal 3 mai 1850

[2] Journal 9 mai 1853







F. l'âme de cette Delacroix-cup.






Reste de la Ferme de l'Hotel-Dieu

En ce mois de juin 1844, sa première résidence est composée de quelques pièces sous-louées[1] dans la ferme de l’Hôtel-Dieu,[2] à Champrosay. Le peintre semble satisfait de sa décision « Ce pays est vraiment très joli et je crois que ces petits séjours me feront grand bien »[3].



[1] Le fermier était Pierre-Marie Candas, devenu maire de Draveil de 1862à 1863

[2] La ferme construite au XIIIè siècle a appartenu à L’Hôtel-Dieu de Paris , grand hôpital près de la cathédrale  Notre-Dame jusqu’à la Révolution et passée ensuite à l’Assistance Publique .

[3] Lettre à Joséphine de Forget sa cousine et maïtresse ; 8 juilllet 1844






Chapelle Sainte Héléne et maison Quantinet

Cette même année, il fait la connaissance d’une voisine Mme Quantinet[1]par l’intermédiaire du peintre Jules Dupré[2] qui se rend chez elle « une personne très aimable ...son mari et elle font de la musique. Adorable sonate de Beethoven. Ils ont voulu absolument me retenir à dîner et j’y ai passé la soirée.... Une autre fois, elle lui lit des passages d’Adolphe de Benjamin Constant  comme « l’indépendance a pour conséquence l’isolement » ce qui l’entraîne dans une réflexion sur sa propre vie. Par la fenêtre de leur bibliothèque, il est sensible à « la vue enchanteresse des deux parties intéressantes vers le couchant et vers le levant ». Plus tard, en 1854, « en allant acheter des cigares, j’ai trouvé chez l’épicier le pauvre Quantinet » que l’épouse venait de quitter; « j’ai été embarrassé. Le pauvre homme est venu se consoler de ses ennuis... avec une créature pour l’aider à conjurer ses souvenirs ».Hélène Quantinet demandera pardon et reviendra au domicile conjugal pour y mourir quelques temps après. Inconsolable, et pour concrétiser son pardon, Napoléon Quantinet fera construire une chapelle sous le vocable de Sainte Hélène qu’il donnera à la commune en 1866. Ce drame sera repris, adapté et élargi trente après par Alphonse Daudet dans son dernier roman « la Petite Paroisse 



[1] Hélène Quantinet, épouse de Napoléon Quantinet

[2] Peintre paysagiste (1811- 1889).





L'époque change : ce n'est plus Delacroix qui admire la Seine depuis la bibliothèque, c'est une chèvre
et la maison a l'air effectivement d'une étable.




Puis là :



c'est la turne à Gégéne,
Je suis ému aux larmes.
(photo prise par-dessus le mur, Fréderic me faisant la courte échelle)



En 1852, il change de logement et  loue une maison[1]qu’il achètera en 1858 à M.Rabier, puis léguera à son cousin Léon Riesener [2](1808- 1878 ), peintre également. « Mon acquisition ne me ruinera pas et elle a pour moi une foule d’avantages dont le premier est de me donner la santé ».



[1] Au 11 de l’ancienne Grand-rue ou rue de Champrosay à Soisy, devenue rue Alphonse Daudet

[2] Sa grand-mère maternelle eut de son premier mari, le grand ébéniste J.F.Oeben , une fille Victoire, mère d’Eugène. Veuve, elle se remaria avec J.H. Riesener, ébéniste renommé dont elle eut un fils Henri François , peintre, oncle de Delacroix et père de Léon.





« J’ai le faste et l’étalage en horreur. J’aime les vieilles maisons, les meubles antiques...je veux que le lieu que j’habite me parle de ce qu’il a vu, de ce qu’il a été... Je serais moins heureux d’être le maître d’un grand château où je m’ennuierais...Ceux qui n’aiment pas la solitude ne peuvent sentir le plaisir que j’éprouve à être roi dans une bicoque »













Son voisin Alphonse Daudet n'a pas ces états d'âme :
cossue la chaumine.




Bicoque à l'Alphonse.


Puis l'Ermitage, où Nadar photographie Delacroix.


Hum, bel atelier, je rêve quand j'y passe en VTT ou en courant.

"...Quant à ses promenades quotidiennes, dans la campagne, en forêt, vers Soisy, Draveil ou l’Ermitage, il les fait seul ou en compagnie de Jenny[1] sa gouvernante toute dévouée qui veille à sa santé, à sa tranquillité..."



[1] Jenny Le Guillou, bretonne d’origine modeste entrée au service de Delacroix en 1835










Au chêne prieur ou plutôt son très jeune fils.








Bon, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai 5 ou 6 siestes à faire.
Salut les pandas.



 

Et un grand merci au grand coeur de Frédéric
et sa magnifique organisation
.


Pis, comme j'suis un mec sympa, v'là de quoi vous tuer les yeux sur des tableaux de Delacroix
peint à Champrosay et dans la Forêt de Sénart :































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Jeudi 18 12 08 "...En cela je n'ai pas eu d'égard pour certaines gens qui, chez nous et à notre époque, méprisent profondément l'art de peindre..."

Publié le par Francois-Bhavsar










d'après Mantegna   crayon sur calque   12 1993




Le matin,
course à pied avec le sac-à-puces.


Puis la journée à Paris.


Vu et entendu ceci dans le métro :
 "j'ai déjeuné au Père Lachaise, ouaip,  j'ai bouffé le dernier mort"
(rires tonitruants).





Achat de cadeaux pour les enfants.
Hors de prix ces gadgets et mon porte-feuille de peintre est bien plat
en ces temps de crise.


Passe à Saint-Sulpice pour améliorer la signalétique de mon tableau,
il y a là une belle crèche italienne.



Et ensuite l'expo Mantegna, au Louvre :






Autoportrait au Mantegna  encre   21X30  18 12 08



Fondateur de la peinture vénitienne avec Bellini, son beau-père.
Il débute à Padoue ville en effervescence où se joue la "peinture à la mode" .
Il reste célèbre toute sa vie, demandé jusque Londres et Paris.






Mantegna



J'ai toujours caressé l'idée de faire un tableau intitulé "portrait du peintre en Saint Sébastien".

En ces temps où la peinture figurative est détestée par beaucoup,
il y a là un moyen de  comprendre les souffrances des praticiens exigeants et laissés en déshérence
par une époque qui n'en veux pas.



D'après Mantegna  Janvier 1991


J'ai fait ce dessin d'après Mantegna dans la même optique (!), 
la détestation de l'art figuratif ayant entraîné un désapprentissage de l'oeil
et il n'existe plus guère de gens capables de distinguer un belle peinture figurative contemporaine de machins médiocres de faiseurs (d'après photo ou autre).










Albrecht  
Dürer est bien d'accord avec moi :

"...En cela je n'ai pas eu d'égard pour certaines gens qui, chez nous et à notre époque, méprisent profondément l'art de peindre...Car les arts se perdent très facilement mais il faut beaucoup de (...) temps
pour les retrouver..."

Dédicace à Willibald Pirckheimer  1525


Le peintre en Saint Sébastien  19X19  Mine de plomb  01 1991

je ne crois pas en avoir fait de tableau.
Mais je peux me tromper.

Je termine dans les collections permanentes,
dessinant détendu et heureux d'être avec mes potes peintres,
et ce jusqu'à la fermeture du musée.
















Au Louvre  encre  31X21   18 12 08



Bon, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai des pavillons à détruire.
Salut les caves.



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Mercredi 17 12 08 "...Tout l'inquiétait passionnément, la forme des herbes, des bestioles, la mousse des rochers ..."

Publié le par Francois-Bhavsar


"... Tout l'inquiétait passionnément, la forme des herbes, des bestioles, la mousse des rochers éclatés sous la pousse patiente des racines, les choses vivantes, les choses inertes, les cuirasses de fer forgé, les armes, les casques à antennes, les bannières armoriées.... Sa sympathie universelle ne négligeait rien de ce qu'elle jugeait nécessaire au perfectionnement de son métier et de son esprit, ni un bout de bois mort, ni un tas de pierres,
ni la disposition de fortune de la clôture d'un champ... , que les grandes nuées du ciel, les forêt moutonnantes, les lourdes maternités, les accords mystérieux de la terre et de l'espace ne lui dissimulaient pas
..."

Elie Faure à propos de Dürer   "Histoire de l'art"  1914







Autoportrait, forêt de Sénart  encre 21X30 17 12 08




Une dinguerie
:

peindre un grand format sous la pluie.















"- Maman, j'ai vu le yéti des bois."
- Tais-toi et rates ton bac d'abord"













Mon fidèle assistant "Astuce" veille sur mon pucier d'atelier.






Au final, sous la flotte,
je m'en sors pas trop mal :


;
Arbre de Sénart   70X160  Acrylique sur toile   en cours


Bonne base pour une prochaine séance moins démente.




Tout ça pour, arriver à réaliser l'idée ci-dessous, en mars prochain
sur mon expo dans la propriété
Caillebotte
(oui, le peintre copain des impressionnistes) :








Ah, et une autre idée pour peindre sous la neige ou la pluie :
emprunter un double-toit à Donatien.
Le problème : le monter seul, D. me dit : "c'est pas possible".
Bah, ces jeunes, ça sait pas.













Enfin je retrouve le chauffage central
et fini de préparer de petites toiles pour les prochaines nature mortes.

Je continue le dessin entrepris hier :
précision et beauté.









"- Maman, j'ai vu le capitaine Haddock"
- Tais-toi et finis la bouteille de Loch Lomond" 





Ouais, ben, en attendant, ça, c'est du boulot :




En cours    encre et crayon sur papier      60x60




A la nuit tombante,
je reçois les libellules pour leur en causer un peu plus long sur l'art de peindre et de dessiner.

Je leur fais tatouiller chevaux et aquarelle :
"on ne recherche pas la facilité dans l'atelier de Bhavsar".






En matant bien les photos vous serez tout sur la technique de l'aquarelle.
Vous me devez 25,997 TTC euros (prix de l'heure de cours).





Pinceaux, boite à aquarelle et anatomie rapide du cheval.









Mine de plomb et aquarelle  32X50  17 12 2008



Et une fois les gazelles envolées,
je vérifie si c'que je leur jacte fonctionne :


Les chevaux     aquarelle   50X65   17 12 2008

Pas mal, ça marche,
comme quoi j'les baratine pas les mignonnes.





Bon, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai des blattes à torturer.
Salut les vampires.




Ah, tout de même, j'vous glisse ce truc à propos d'aquarelle de chevaux,
le meilleur en bourrins c'est Géricault,
( il en est mort ) :




Chevaux à l'écurie  Lavis brun et mine de plomd  21X27

 

Et voilà deux copies que j'ai commise :




aquarelle  21X30  2006
D'après Géricault




A+

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Lundi mardi 15-16 12 08 "...Quand les troncs des sapins tremblaient comme un roseau et secouaient leur neige où planait le corbeau..."

Publié le par Francois-Bhavsar












Lundi




Le matin, course à pied avec le corniaud.

Puis à l'atelier :



Préparation des prochaines natures mortes,
deux "fruits rouges" probables.
Là, je tends la toile sur un châssis (pince-à-tendre) et l'y fixe à l'agrafeuse.





L'après-midi dans les bois,

j'ai RDV avec  trois sapins.









Le nuit tombe très vite :
je terminerai demain si le temps le permet.


l'appareil photo me laisse en carafe,
tssssssssssss, en plein bois, fastoche de recharger les piles.


Le soir je vais chercher Albertine à l'équitation,
mauvaise surprise :





La pitchoune s'est abîmée le pied en chutant du dada.
Je la porte.


Elle revient des urgences avec Bérénice vers minuit, plâtrée :










Et hop, l'éclopée au dodo :














Mardi





Dès le matin avec les sapins :












"...Quand les troncs des sapins tremblaient comme un roseau
Et secouaient leur neige où planait le corbeau,
Et qu'un brouillard glacé, rasant ses pics sauvages,
Comme un fils de Morven me vêtissait d'orages,
Si, quelque éclair soudain déchirant le brouillard,
Le soleil ravivé me lançait un regard,
Et d'un rayon mouillé, qui lutte et qui s'efface,
Eclairait sous mes pieds l'abîme de l'espace,
Tous mes sens exaltés par l'air pur des cieux,
Par ces lourds roulements des pins sous la tempête,
Par ces frimas glaçés qui blanchissaient ma tête..."

Lamartine
Jocelyn 1834







Les trois sapins  Acrylique sur toile 90X160 2008








Pendant que je bosse le sakapuce  trouve hilarant d'aller taquiner le cochon,
ce qui m'a valu des admirateurs indésirables et - heureusement - fugaces.











voici la paire que je monte sur le même châssis recto-verso.
Celui-ci devra tenir debout.






J'en fabrique un autre en début d'aprem dans la jardin avec mon fidèle assistant :












Et,aaaaouf,enfin,au chaud

et je commence ce dessin :









Je le reprendrai demain.
J'y en causerai plus long.

Ah, et apparition de béquilles dans la maison :



Bon, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai des punaises à écraser.
Salut les cafards.





Ah, à propos des trois sapins voici  Rembranchounet et ses trois arbres :



Eau-forte magnifique dont il aurait été dommage de se priver.
Si vous avez une loupe et de bons yeux, allez-y voir de plus près :
ça fricote dur dans les sous-bois.





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