L'aquarelle du jour ou le temps qu'il fait- 23 juillet 2020
Je suis allé porter un tableau chez son commanditaire (ci-dessous). Martial et Frédérique m'ont reçu avec cœur et gentillesse dans leur belle maison du Cotentin, à la pointe de la Hague. Une découverte enchantée de ce beau pays, je reviendrais, je l'espère, y peindre.
Martial, grand connaisseur de l’œuvre d'Hergé, a mis au point un très beau catalogue qui rassemble mes tableaux ayant trait à Tintin. Toutes ces toiles représentent des milliers heures de travail solitaire à l'atelier, les voir resurgir ainsi m'a ému aux larmes.
L'aquarelle du jour ou le temps qu'il fait - 21 juillet 2020
"...Là-bas, à l’horizon, poudroie
Le vieux donjon de saint Louis ;
Le soleil dans toute sa joie
Accable les champs éblouis.
L’air brûlant fait, sous ses haleines
Sans murmures et sans échos,
Luire en la fournaise des plaines
La braise des coquelicots..."
Victor Hugo
L'aquarelle du jour ou le temps qu'il fait - 18 et 19 juillet 2020
A Pierre-Perthuis, (150 habitants), où j'ai passé le week-end, et qui est à six kilomètres de Vézelay, il y a deux ponts remarquables. Je les ai tout naturellement peint à l'aquarelle, assis sur le bord de la Cure.
Outre que ce coin charmant répond parfaitement à la première strophe du "Dormeur du val" de Rimbaud (mais ce même coin peut être envahi de canoés-kawaks, de randonneurs, de scouts, etc...) :
"C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons...",
il est aussi le théâtre de deux scènes à la fin du film "La grande vadrouille" lorsque Bourville et Louis de Funes, quittant l’hôtel déguisés en soldats allemands, tentent de passer la ligne de démarcation avec deux chiens bergers.
L'aquarelle du jour ou le temps qu'il fait - 16 juillet 2020
"Quand à peine un nuage,
Flocon de laine, nage
Dans les champs du ciel bleu,
Et que la moisson mûre,
Sans vagues ni murmure,
Dort sous le ciel en feu..."
Théophile Gautier
Miracle de la perception poétique.
"...La plaine tremble sous juillet..." Jacques Brel
L'aquarelle du jour ou le temps qu'il fait - 12 juillet 2020
Miracle de la perception poétique.
"...Et lorsque de ce rêve
Qui jamais ne s’achève
Mon esprit est lassé,
J’écoute de la source
Arrêtée en sa course
Gémir le flot glacé,
Gazouiller la fauvette
Et chanter l’alouette
Au milieu d’un ciel pur ;
Puis je m’endors tranquille
Sous l’ondoyant asile
De quelque ombrage obscur."
Théophile Gautier, Premières Poésies
"...La plaine tremble sous juillet..." Jacques Brel