Francois-Bhavsar

Saint Pierre de Maillé  gouache 115X80  2009




C'est pour préparer une expo dans la ville de Saint Benoit, aux portes de Poitiers,
 que j'ai peint jusqu'à ces derniers jours dans le Poitou et la Charente.
( du 2 novembre au 21 novembre au Dortoir aux Moines,
vernissage 6 novembre )


( la ville revendique le statut de banlieue chic - mais c'est surtout son patronyme qui m'a semblé un signe )

La devise de la ville de Saint Benoit est "la ville au fil de l'eau",
d'où mon envie d'aller peindre moi aussi "au fil de l'eau",

ainsi :



Angles sur l'Anglin    gouache 80X120  2009







Saint Pierre de Maillé  gouache  55x80  2009




Voici le moulin de Saint Benoit sur le bord du Clain :



gouache 50X80 2009


Le lieu d'exposition est beau,
jugez-en :









Mes pattes de mouches préparatoires :







Parthenay n'est pas bien loin,
j'y avait fait une campagne de peinture et  une expo :


Parthenay  gouache 50X65 2007




Pour votre instruction :



BON,
ok, on a compris, j'ai bossé dans le coin - Poitiers aussi figure au palmarès
 - mais je vous en causerais plus tard.



Non, là, ce dont je veux jacter c'est du tableau du carton :



Le tableau plaît, mais il est vendu.

Pas de panique :
"Cap'taine nature morte" est de retour,





pour peindre ceci :



Bon bourgogne 2   huile sur toile  70X70  En cours



Bon, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai mes puces à étriller.
Salut les branques.

Régates du Bois de la Chaise  Noirmoutier  aquarelle Août 09



AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH.




Oui, j'ai négligé, pendant ces trois mois d'été, ce foutu blog.

Ben, j'en avais ras la cafetière...
Levé tôt, couché tard pour le tenir au jour le jour.
Et revenu surmené d'Argentine, j'ai fait un gros rejet.
Pauvre chouchou d'amour.



Mais me revoilà et je vais vous en balancer des verts et de bien mûrs de tableaux
 tous torchés cet été.


 Yeap

Donc, fin juin, 
après ma participation au salon des peintres aux Armées,
(au musée des Invalides ou musée de l'armée, Paris),


Parcours d'un général  Huile sur toile 80X80 2007


et bouclé cette nature morte :



La nature morte du célibataire  Huile sur toile  2009



c'est la Bretagne. 
 

Bon,
 en juillet , j'ai croquignolé,
  - rien qui vaille la peine - on  oublie.

En fait la maison a été pleine d'amis pendant ces jours de juillet ;
donc en maître de maison, eh bé, j'ai rien fait,
sinon du sport à gogo, du bateau, et des repas rigolards.

Mais toujours levé tôt.

, Ker-Ar-Gwez  gouache 50X65  août 2008
Ah, quand cette maison est pleine, ça fait du monde.

Glissons. 

 
 Et voilà, en août, Noirmoutes-les-camping-cars.



Et le peintre est reparti au boulot :








Le port de Noirmoutier  gouache 80X100 2009




Toujours bien placé, cool...





La plage  de Luzeronde  gouache 80x100  2009




Sur le port, des admirateurs,



pour :





Le port de Noirmoutier  gouache 80X100 2009





Le port de Noirmoutier  gouache 50X80 2009




Le port de Noirmoutier  gouache 50X80 2009


Et je ne pouvais pas ne pas aller rendre hommage à "mon" cimetière marin bien-aimé :



Le cimetière à bateaux  aquarelle  60 x70 2009




Le cimetière à bateaux  aquarelle  50X65  2009



Et avec ça, mes habituelles méditations matinales,
au lever du soleil, à l'aquarelle.
Choix de quelques unes :





Bon, à la fin les deux bestiaux des marais noirmoutrins en avaient marre de ma pomme et se trissaient dès qu'ils me voyaient apparaître dans l'aube naissante.




Bon, j'vous fait grâce du reste.
Toute façon j'les ai oubliés à Noirmoute-les-campings.


Ha, quand même,
 ce dernier,
aquarellé au Port du Bec,
sur le continent :




Le port du Bec  50X65  2009




Et pour tourner la page d'août,
voici deux photos de l'accrochage de mes tableaux au Centre National des Armées,
Place Saint Augustin, Paris, du 15 au 31 août.



Bel endroit, n'est-il pas?



Septembre et début octobre.




Il a été fabuleux, donc, j'ai peint dehors comme un chef ;

beaucoup au bord de divers cours d'eau :
le Clain, la Gartempe, l'Yerres, L'Anglin.

A vous de débrouiller ces divers sites :


Les oies   Bords de ? ...  gouache   2009



 Bords de ?...   gouache   2009





Bords de ?...   gouache   2009









Bords de ?...   gouache   2009






Bords de ?...   gouache   2009






Bords de ?...   gouache   2009







Bords de ?...   gouache   2009






Bords de ?...   gouache   2009



Bon, là, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai la vidange à faire.
Salut les valeureux.

L'attentat  Huile sur panneau 160X200 1985-86

Tsssss,

depuis quinze jours j'ai du mal à m'asseoir devant l'ordi.

Les moments marquants de cette fin juin :



 Dîner entre peintre au creux de la forêt de Fontainebleau :









Virée en VTT à Larchant avec les potes :









Et, là c'est du  lourd,
je suis aller à Rouen chercher une presse à gravure que
Pascal de la V. me donne :
(merci à mon équipe de gros bras, nous n'étions pas trop de 6, et à Vincent et Philippe pour le prêt des véhicules)







Je vais pouvoir, enfin,
me remettre à la gravure.

YEPEEEEEEEEEEE.


Bon,
m'étant assagi avec l'âge,
mes gravures à venir seront moins dingos que celle-ci, par exemple,
datant de ma jeunesse :



quoique...





Ai fini ce tableau,







et prépare celui-ci :

Selle et cor de chasse


C'est encore un bon fatras.





Démontage de l'expo LCH Clearnet,  à Paris,
(merci à Frédéric)











Méchoui sur les bords de l'Yerres





Et on ne se refait pas, 
même pour le menu je prends le chevalet :

 







Et toujours mes matinales contemplations dans la forêt :







 


J'en oublie,
mais bon, là,
c'est pas que je m'emmerde,
 car je dois préparer mon départ en Bretagne.
 
Salut les blaireaux.

Lundi :













 

Booaaaf,
je me remets de mon WE VTT

et, après mures réflexions et comparaisons dans des revues et sur Internet,
je passe l'après-midi au magasin "Culture Vélo" de Corbeil pour m'acheter un nouveau VTT.
Le mien devenait un  peu juste et beaucoup d'éléments cassaient.





Arrête ta frime.

Le nouveau est magnifique ,
et le sakkapuce , lui, préfère son ballon,
quel crétin!










Mardi :




Je reprends cette nature morte des poires sur fond clair :








Ouais, pas mal.





Voici son état en fin de journée pour servir de pendant  à celui-ci :







Cote à cote :






Bon, wait and see.




C'est quoi ce délire?



Bon, c 'est pas que je m'emmerde mais mais j'ai des joncs à peler.
Salut les bourrins.

Direction l'Auvergne.

Clermont-Ferrand très exactement.
Chez Olivier.



Pendant  trois jours nous nous éclatons dans les monts d'Auvergne :




 

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Le 1° jour, vendredi :







Très grosse grimpette dès le départ.
Plusieurs heures de montée vers le puy de Dôme.






La crevaison, joie inévitable du VTT.





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Le 2° jour, samedi :








Très belle descente vers Volvic, longue et variée.








La bière du soir, dans un café surpeuplé car branché.






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Le 3° jour dimanche :



montée en costaud d'un sommet.








 

 












Bon, c'est pas que je m'emmerde mais faut se mettre dans les bouchons du WE.


toujours au boulot, el pintor





Salut les VTTistes

Je case dans ces deux jours un nouveau aller - retour à l'expo

LCH Clearnet - Paris pour affiner la présentation des documents et tableaux.

du coup Frédéric me répercute une interrogation :
"Pourquoi des fonds noirs pour certaines natures mortes ?"

Dont celle-ci :






Ce qui me titille et,
hop,
au boulot,
sur un pendant sur fond clair :








Bon, c'est en cours.

Et là, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai mon WE VTT à préparer.
Salut les encroûtes.

Le Toupougato 27 5 9
Dernière photo prise au départ. La lumière du soleil levant sur la Bodéga était superbe
 

Aouuuuuuuf,

Je commence à me remettre de mon travail en Argentine.


A l 'aéroport de Mendoza 27 5 9



Je suis revenu surmené par le stakhanovisme peinture/dessin que j'y ai pratiqué pour profiter
de la beauté de la Cordillère et aussi  par le manque de sommeil -
je me levais un peu avant 5 heures pour tenir le blog et faire du sport,
et le soir, impossible avec les garçons de dîner avant 22.30.


Dès la descente d'avion à Orly, le jeudi 28 5 9, je suis reparti pour des
nuits festives tout le WE de Pentecôte entre l'anniversaire de Bérénice et diverses réjouissances du même acabit.
Mardi et mercredi j'ai rempli douleureusement mes impôts,
ressemblant plus à un zombi.
Nuits courtes et alcool m'ont jet-laguer à plein.



Et enfin  le jeudi 4 juin 2009, je retrouve le chemin de l'atelier.



Avec délectation mon savoir-faire, sur une petite nature morte, se défoule :


Citron et timbale  huile sur toile Juin 2009

du coup vendredi, samedi et dimanche
je m'y adonne avec une jolie frénésie :


Echalote et timbale  huile sur toile Juin 2009





Les poires Huile sur toile  51X60 Juin 2009

et je retricote ces deux tableaux :


Nature morte de célibataire Huile sur toile  50X61  juin 2009

Version précédente
Timbale, verre, et Bourgogne Huile sur toile juin 2009



Bon, d'autant que lundi je dois accrocher à Paris  une vingtaine de tableaux .
C'est au Centorial  ( ancien et superbe immeuble du Crédit Lyonnais, enfin, je crois, rue du 4 septembre ) au sein de l'entreprise LCH Clearnet.



Centorial, lundi 8 6 9, LCH Clearnet.

Les tableaux sont accrochés là jusqu'au 1° juillet.
Merci à Frédéric et Giovanna.

Dimanche, fin d'après-midi,
séance de travail  crayon à la main avec Marc D.
pour la réalisation future d'un tableau dont il a envie depuis longtemps :
il posséde une belle collection d'animaux de la faïencerie de Malicorne.
C'est un sujet et donc un tableau prometteur.










Bon, c'est pas que je m'emmerde, mais j'ai des pneus à crever.
Salut les doux dingues.

En vrac,

je peins Cogui, le chien de la maison,
avec son bandage à la patte :




Prends une dernière photo de lumière et  paysage dans la Finca :






Fais mes derniers croquis : François F. pêchant à la mouche dans les lagunes :


 

Un dernier tour ,





et adios, 
el pintor rentre en France.









Bon, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai une valise à faire.
Salut les français.








Arrivée jeudi soir, pfuuuuu.

  SAMEDI

Axel trifouille sous le 4X4.




Puis on monte avec Caroline et son fils Laurent, en haut de la Finca chez le vieux gaucho.
Je fais quelques croquis.





Caroline est sympa, chaleureuse et jolie femme.


Mère et fils





Ah, ce samedi, j'ai fait une putain de méga-chute de cheval, au galop, devant lui, il m'a roulé dessus, et a terminé dans un petit canal. II a mis du temps à en sortir, au point que l'on craignait une jambe cassée
Mes lunettes sont foutues, j'ai mal au genou, mais j'ai évité le pire.
 Le cheval, et Axel, qui a tout vu, pense pareil, a préféré bouler sur moi que de me lancer les sabots dessus.
 




 




Ce n'était pas un beau jour pour mourir,
enfin pour moi,
par contre pour le cheval, là...

Non, en fait, ce bon canasson s'en est remis tout comme moi.

Pas mes lunettes :










Le soir , assado, grillade de viande argentine.





DIMANCHE



On a été au mémorial historique, avec les trois garçons et Caroline.






 Puis on a accompagné Caroline et Laurent à l'aéroport de Mendoza. Où Axel et Camille ont décrété que l'on prenait une chambre d'hôtel pour faire la fête toute la nuit, en faisant la sourde oreille à mon peu d'enthousiasme. La chambre d'hôtel qui leur paraissait bien (ah, jeunesse) était sordide, si bien que j'ai fini par leur demander de me mettre au bus pour revenir à la Bodéga, et dès dans dans celui-ci, magnifique et confortable, je me suis senti mieux et ai dormi pendant l'heure de trajet dans la nuit.


Un des gardes m'a ensuite monté à la maison.



Bon, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai des dessins à finir.
Salut

 



Aaaargh, le vieux westerner va poser pour moi :
c'est un vrai Far-west que cet endroit, 
moi qui adore les westerns,
yepeeeeeeeeeeeee.

 

Si c'est pas du Western... qu'on me pende haut et court et c'est un connaisseur qui vous cause.





Le cochon est livré avec.






Le vieux bandit part revêtir ses plus beaux habits.
Je suis (un peu) emmerdé,
le cow-boy a, visiblement, cassé sa tirelire pour acheter des étriers  neufs, et autres fanfreluches.

Mais, bon, moi, là, j'suis bien, au milieu de ce milieu fossilisé,
et terminer mon tableau est ...

Regardez cette photo qui suit,
c'est du Lucky Luke dans le texte.
Y'a même les os de vaches en 1° plan.





Là, je sors le revolver six coups,
j'ai l'impression d'être le peintre Remington,

qui faisait poser chevaux, indiens, cow-boys et le tout en mayonnaise,
dont les amerloques sont friands.
On les comprend.
Moi, aussi, j'aime.




Je le croque pendant qu'il prépare son canasson,
rien à voir avec la monte anglaise ou française.



 
 


Enfin, le gaucho apparaît en habit de lumière,
et il va poser 2 heures sans moufter, attentif à ce que je termine mon tableau.

 


Bon, c'est bien gentil tout ce blabla, mais quid du tableau?

Ben oui, quid?


Quid :

  Le gaucho  gouache  70X100  mai 2009

Bon, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai mon cheval à seller.
Salut les canassons.

 

Frédéric Remington 

Frédéric Remington occupe une place très particulière, non seulement dans l’art, mais dans l’histoire de l’Amérique. Sa production entièrement dédiée au thème de l’Ouest et le succès phénoménal de sa carrière d’illustrateur le placent en marge de l’histoire de l’art classique, mais son importance est telle, dans la construction d’un des grands mythes fondateurs de la civilisation américaine, que les jugements de valeur habituels ne semblent pas pouvoir s’appliquer à lui.

Théodore Roosevelt, président des États-Unis et autre acteur essentiel de cette histoire, auteur du monumental La Conquête de l’Ouest (The Winning of the West), écrit en 1907 dans un hommage à l’artiste publié par le Pearson’s Magazine : « Je considère Frederic Remington comme l’un des Américains qui ont accompli un réel travail pour ce pays, et nous lui devons tous notre gratitude. (…) Il est, bien sûr, l’un de nos artistes les plus typiquement américains, il a représenté un mode de vie américain très caractéristique et pourtant en voie de disparition. Le soldat, le cow-boy et le fermier, l’Indien, les chevaux et les troupeaux des plaines vivront éternellement, j’en suis sûr, dans ses peintures et ses sculptures. »