Jeudi 8 01 09 "...rendent le ciel plus bleu par leur contraste sombre..."

Publié le par Francois-Bhavsar







La rue,
jeudi soir.






Jeudi 8 01 09






Toujours vexé d'avoir perdu mon dessin d'hier, je fourbis trois aquarelles de neige ce matin.
J'fais fisa car ça géle fisa itou.










Forêt de Sénart  30X21  9 01 09







Sénart 08 01 09

"...Tout en haut seulement, des bouquets circulaires
De châtaigniers croulants, de chênes séculaires,
Découpant sur le ciel leurs dômes dentelés,
Imitent les vieux murs des donjons crénelés,
Rendent le ciel plus bleu par leur contraste sombre..."

Lamartine  Jocelyn  1836





Le reste de la journée à l'atelier.

J'avance la petite nature morte en lui rajoutant des haricots et un citron vert.
Le rouge et le vert sont deux couleurs complémentaires.
(Mélangées, elles donnent du gris)
Cela me permet de réveiller le tableau.



Huile sur toile  27x20  En cours






Le soir dans le centre de Brunoy, je vole cette image :








J'ai pris cette photo en pensant au peintre
 americain Edward Hopper :





Nighthawks
1942 ; Oil on canvas, 30 x 60 in ; The Art Institute of Chicago



 Edward Hopper :

 
           " ... Entre 1906 et 1910, le peintre séjourne en Europe à plusieurs reprises, et plus particulièrement à Paris, où il étudie les œuvres des impressionnistes.De retour aux États-Unis en 1910, il s'installe à Washington Square, et, après avoir exposé un petit tableau intitulé Sailing, à l'Armory Show, l'artiste se consacre presque exclusivement  à des scènes de la vie quotidienne ou à des paysages ruraux, peuplés de maisons silencieuses. Pendant plusieurs années, Hopper exécute, pour gagner sa vie, des œuvres commerciales jusqu'à l'exposition qu'il fait en 1920 au Whitney Studio Club à New York. Entre 1920 et 1930, il connaît un succès considérable auprès du grand public, et ses expositions se font de plus en plus nombreuses. Il continue à s'inspirer des scènes de la vie contemporaine, et cela de 1940 à 1960. Il réalise alors « la transcription la plus exacte possible de ses impressions les plus intimes de la nature ». Fasciné par le « chaos de laideur » du paysage américain, il s'y réfère inlassablement dans sa thématique particulière, en évoquant des immeubles déserts et des rues solitaires..."





Self-Portrait
1925-30 (110 Kb); Oil on canvas, 25 1/16 x 20 3/8 in; Whitney Museum of American Art, New York


Fichier:Gloucester Harbour by Edward Hopper.jpg
Port de Gloucester (1912                                  Route dans le Maine, 1914


Fichier:Girl at Sewing Machine by Edward Hopper.jpgFichier:Edward Hopper Summer Interior.jpg
Edward Hopper, Fille à la machine à coudre (1921)         Intérieur en été, 1909




Bon, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai la barrique à finir.
Salut les martyrs.


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