Jeudi-Vendredi 27-28 11 08
Un drame dans le sapin de Noël : éloignez les enfants.
Jeudi
Course à pied avec le Sakkapuce.
Matinée laborieuse puis départ pour de l'espionnite sur mes confrères peintres :
direction expo van Dyck.
Je commence par un Titien, l'homme au chien.
un régal, et un plaisir égoïste :
le tableau etant étiqueté "atelier du Titien"
les "amateurs" me voyant dessiner devant s'arrêtent,
puis filent, penauds ,
jurant, mais un peu tard, qu'on ne les y reprendrait plus,
pensez- vous "de l'atelier, c'est même pas lui,
pis on est là pour van Quelque chose"
Allez zou, van Dyck, puisque c'est lui auquel je rend visite.
Après ces quelques croquis, je renonce à dessiner, la foule est trop dense dans ces petites salles du musée Jacquemart André.
C'est beau d'organiser des expos de cette qualité surtout lorsque les intitutions culturelles actuelles-gna-gna-gna se plient au spectaculaire et au contemporain pour faire médiatique :
n'allez pas voir le Château de Versailles et son amerloque aux coupes de cheveux à 200 dollars et ses oeuvres à deux balles
(Ne vous laissez pas impressionner par les prix à la con de ces trucs même pas dignes du déchainement de mauvais gout de "nos" rond-points)
et les Picasso baclés en couleur de batiment d'après cartes postales des maîtres peintres.
ah,ouiche, ça panurge sec.
Sortez-vous de là, bordel.
Termine au Louvre seul entre chèvre et loup,
devant Rembrandt.
(Plus de Panurges bien-pensants médiatiques).
Vendredi
Les sapins de Noël,
vous laisse vous démerder avec les reproductions,
because dodo.
(et pas de marmousets dans les parages)
Un griffu va perdurber not'petite fête à consommation.
Bon, ras le bol, faites votre blé avec ça,
moi j'me casse.