Samedi, dimanche 25-26 10 08 "...sans jamais faire de la peinture pour faire plaisir à qui que ce soit ni pour être vendue..."
Samedi
Le matin, tranquilou, le cul sur le talus, je peins mon aquarelle matutinale :
Forêt de Sénart 17X25 25 10 08
Ah, les trois boulots, ils ont moins fière allure que les trois sapins d'hier.
Puis je rejoins, comme tous les jours maintenant, la bande à Joseph dans son atelier :
Le voilà à l'établi avec sa petite famille autour de lui.
On le retrouve chez Rembrandt derrière Marie et Jésus dans un tableau familial et intimiste :
à propos,
le coup de la réincarnation de Rembrandt en bonnet de laine,
on nous la fait pas celle-là:
bon, c'est un hommage en rigolant,
en voici un autre plus sérieux : j'ai placé son autoportrait dans cette nature morte :
Bon gros morceau de peinture que cette
"Grande nature morte du célibataire" 160X132
Et pour le plaisir de rentrer dans les ateliers des uns et des autres,
après celui de Joseph et le mien, celui de Rembrandt, de Courbet, et d'un peintre "relativiste subjectif" parisien et inconnu, mais là très vite, le pied sur l'accélérateur :
Rembrandt
Courbet
"Cela fait le tableau le plus surprenant que l'on puisse imaginer. il y a 30 personnages grands comme nature. C'est l'histoire morale et physique de mon atelier.
Ce sont tout les gens qui me servent et qui participent à mon action... J'espère faire passer la société dans mon atelier, faire connaître aussi mes propensions et mes répulsions."
"...j'espère vivre de mon art pendant toute ma vie, sans m'être jamais éloigné d'une ligne de mes principes, sans avoir jamais menti un seul instant à ma conscience. sans jamais faire de la peinture pour faire plaisir à qui que ce soit ni pour être vendue..."
Courbet
et, dernière visite d'atelier, expresse celle-là :
Tillieux
Et pour finir ce dessin de ma pomme sur mon atelier à moi avec
"l'histoire morale et physique de mon atelier" à moi, pour
"faire connaître aussi mes propensions et mes répulsions" à moi.
Vous raconterais plus tard pourquoi la Gorgone, le roi Midas, le singe,
les hommes qui pilonnent une sculpture classique, les nains, etc,
bref une galerie de freaks, de monstres ennemis du Beau et de la peinture figurative, tous du coté obscur du rideau.Ils piétinent les instruments des arts classiques.
En opposition avec le peintre, (autoportrait de Bibi vers 32 ans), protégé par la beauté de son modèle et qui lui, peint en pleine lumière du vrai entouré des siens.
Le singe est utilisé ici comme le symbole de l'imitation en peinture
Dimanche
Journée VTT et potes.
Bon, c'est pas que j'emmerde mais j'ai des réservoirs à aller siphonner;
salut les crapules.
Suite des aventures d'un (vrai) peintre mardi.