Lundi 18 05 09 - 13° jour en Argentine
La Finca sous le soleil
Je commence à mesurer l'horreur de ne pas avoir de papier.
Je passe ma matinée au téléphone,
vois le chef de la police de la propriété, Gustavo,
(Oui, l'exploitation a sa propre police pour une surveillance jour et nuit)
qui s'occupe de la déposition de vol auprès du commissariat,
je me fais envoyer un extrait de naissance and so on par le net,
etc.
Marie-France B., amie de John et Chantal s'occupe de l'ambassade.
Je vais devoir aller à Buenos-Aires, 1200km d'ici.
Aouuuuuuuf, pitié.
Mon billet n'est pas remboursable :
et à cette heure-ci où j'écris
je devrais être en train d'enregistrer mes bagages à Mendoza.
PESANT.
Bon, je rêve de m'évader pour peindre là-haut,
ce que je fais dans l'après-midi, une fois mis en place les dispositifs pour me sortir du caca dans lequel je suis;
Et me voilà au milieu des chevaux et des poules du vieux cow-boy.
Je me lave la tête de tous les soucis.
Le soir,
vlabadaboum,
un militaire débarque avec mon blouson et tous mes papiers, passeport.
Manque le liquide, mais bon...
Champagne pour tous :
le chef de la police, le militaire et sa femme, Axel, les garçons et toute la maison.
Même si j'en suis pour un billet (cher) je ne boude pas ma joie.
Bon, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai des trucs à arroser.
Salut les essorés.