Mardi 10 02 09 "...- Ah ! je vous reconnais, tous mes vieux ennemis ! (...) - Ah ! te voilà, toi, la Sottise ! ..."

Publié le par Francois-Bhavsar















Donc, après avoir dormi sous la tente ce WE dernier,
le Cap'tain "Nature Morte" maintient ferme la barre :
je continue le tableau ébauché hier :


En cours,


 oui, c'est bien ma pomme en reflet, à l'envers, à l'endroit.











Bon,
 vous voyez cette affiche :
(z'avez noté sur vos tablettes, j'espère,
et pubez à mort l'événement,
vernissage 5 mars)







Imagineriez-vous que la crétinerie d'un politique, connu par ceux qui regardent trop la télé, trouverait à y redire? Eh bien oui, voici ce que dit la Bêtise à l'oeuvre :
"
Le nom de "ma ville" accolé avec des chaînes et des crochets, ça fait sado-masochiste".
On tombe à la renverse de tant philistinisme et de cuistrerie:
les élingues sont commandées par Dassault, les chaînes par Giat Industrie, les manilles pour la
Défense, tous organismes susceptibles de travailler en combinaison rose latex et collier à clous. De plus il s'agit d'un contrat privé entre l'annonceur et son client : moi.
Mais le roitelet inspire la crainte et réussi à imposer sa censure : vive l'intelligence au pouvoir.

Putain, Cyrano, les ennemis qui t'ont eu, lâchement, sont là.

Et ma vie de peintre figuratif est si facile, que la connerie ne fera qu'en rajouter une couche.
Bien fait.



Fin d'après-midi au jardin,
 pour fabriquer le dernier double-châssis de mes "arbres-debouts",
 ici, deux sapins, qui ne sont pas, tout-à-fait, dans la même style que les autres arbres, car peints
 rapidement et d'imagination, mais honorables et donc exposables.
Et le temps manque,
je dois encore peindre un trou d'eau dans la forêt et deux trois vues de l'Yerres, sans compter  une ou deux natures mortes supplémentaires,
bricoler encore quelques trucs et encadrements,
ouf.



Autoportrait au jardin  encre de chine  10 02 09




Termine la journée chez Contorapa, magasin de bricolage bien connu, pour  acheter du bois et des cadres,
toujours pour l'expo d'Yerres.


 Cyrano de Bergerac pour terminer
et vous sortir de la crasse :




CYRANO

Ah ! je vous reconnais, tous mes vieux ennemis !    
Le mensonge?

                                                                        
Il frappe de son épée le vide.

Tiens, tiens !  -  Ha ! ha ! les Compromis,
Les Préjugés, les Lâchetés!...
                                                                                     
                                                 
                                                                     
Il frappe
 
Que je pactise?
Jamais, jamais !  -  Ah ! te voilà, toi, la Sottise !
-  Je sais bien qu'à la fin vous me mettrez  à bas ;
N'importe : je me bats ! je me bats ! je me bats !

                                                    
Il fait des moulinets immenses et s'arrête haletant.

Oui, vous m'arrachez tout, le laurier et la rose !
Arrachez ! Il ya malgré vous quelque chose
Que j'emporte, et ce soir, quand j'entrerai chez dieu,
Mon salut balaiera largement le seuil bleu,
Quelque chose que sans un pli, sans une tâche,
J'emporte malgré vous,

                                                      Il s'élance l'épée haute.

Et c'est....

                                            L'épée s'échappe de ses mains, il chancelle, tombe
                                            dans les bras de Le Bret et de Ragueneau.


ROXANE, se penchant sur lui et lui baisant le front.

C'est?...

CYRANO,
rouvre les yeux, la reconnaît et dit en souriant.

Mon panache.

RIDEAU
                                            
Et par Saint Michel, boutons les cons au large.

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