Samedi 16 05 09 - 11° jour en Argentine

Publié le par Francois-Bhavsar

 

 

 

 

Le matin ballade à Tupungata, ville voisine assez pauvre.




Camille adore les vieilles caisses pourries qui y circulent :






Vieilles dames adorables



Pas moyen de trouver une terrasse de café pour regarder passer les filles.
On n'est pas à Paris







L'après-midi je file contempler les montagnes et finir
mon tableau commencé hier au milieu des chevaux du vieux comancheros.









Vers 6 heures, le vieux cow-boy commence à montrer des signes d'inquiétude.
Il me désigne des nuages montant derrière les sommets de la Cordillère.
Il veut nourrir les chevaux et les rentrer.

J' arrive un peu à comprendre qu'il me conseille de redescendre avec "la camionnette", le 4X4.
Bon sang, il a quoi le vieux? y déraille ou quoi?

Ben, il avait raison, il y a eu une putain de tornade sur le coin qui a fait tombé, a arraché, et a meurtri le paysage et les habitations dans la soirée.


Pendant ce temps,la maison s'était remplie d'amis de la jeunesse, Camille, Laurent, Axel  
et malgré l'absence d'électricité, d'eau et de tout moyen de communication, un grand festin de viande, (ça s'appelle "asado"), s'est déroulé dans les éclats de rires et des reflets des verres de vin.





Puis une petite virée dans les bars de Tupungata.
Nous nous amusons vraiment en éclusant des Coronas.








Et je dessine,
pendant que mes jeunes compagnons s'éclatent,
je pose mon blouson sur le dossier d'une chaise.



Et, hop, il est temps d'"apprendre à cette belle jeunesse à danser le Rock and Roll.

 
Non, je ne lui pique pas son sac, à la belle Alix, par contre...
 

... coup de tonnerre :
plus de blouson,
fini le portefeuille, envolé le passeport.
Et mon retour lundi méchamment compromis
.

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